Un voyage au cœur du folklore acadien et de la musique baroque française.
Mon intérêt pour les chants traditionnels acadiens se porte aujourd’hui sur des chansons de Shippagan recueillies par le docteur J. Dominique Gauthier de 1950 à 1957 et publiées par les Presses de l’Université Laval en 1975. Ces chansons m’attirent particulièrement parce qu’un grand nombre d’entres elles – environ le tiers du recueil- ont des lignes mélodiques très ornementées. Ces mélismes parfois d’une grande complexité rythmique et au tempo rubato, s’apparentent à des styles d’ornementation des périodes renaissance et baroque et démontrent la présence de certains archaïsmes dans cette région isolée. En effet, la péninsule de Shippagan est situé à l’extrémité nord-est du Nouveau-Brunswick où baignent encore les eaux de la Baie des Chaleurs.
Le docteur J. Dominique Gauthier, un médecin de Shippagan, a reçu en 1950 la visite de deux folkloristes de l’Université Laval – Félix-Antoine Savard et Luc Lacoursière- et devint lui-même un homme en quête de chansons. Il disait qu’aller chercher des chansons et des contes chez ses informateurs était la meilleure façon de faire de la gériatrie!
Mon intérêt pour les chants traditionnels acadiens se porte aujourd’hui sur des chansons de Shippagan recueillies par le docteur J. Dominique Gauthier de 1950 à 1957 et publiées par les Presses de l’Université Laval en 1975. Ces chansons m’attirent particulièrement parce qu’un grand nombre d’entres elles – environ le tiers du recueil- ont des lignes mélodiques très ornementées. Ces mélismes parfois d’une grande complexité rythmique et au tempo rubato, s’apparentent à des styles d’ornementation des périodes renaissance et baroque et démontrent la présence de certains archaïsmes dans cette région isolée. En effet, la péninsule de Shippagan est situé à l’extrémité nord-est du Nouveau-Brunswick où baignent encore les eaux de la Baie des Chaleurs.
Le docteur J. Dominique Gauthier, un médecin de Shippagan, a reçu en 1950 la visite de deux folkloristes de l’Université Laval – Félix-Antoine Savard et Luc Lacoursière- et devint lui-même un homme en quête de chansons. Il disait qu’aller chercher des chansons et des contes chez ses informateurs était la meilleure façon de faire de la gériatrie!